Philippe Halsman

Philippe Halsman

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Philippe Halsman né le 2 mai 1906, à Riga, et mort le 25 juin 1979 à New York est un photographe portraitiste américain d'origine lettonne.

Philippe Halsman commence sa carrière de photographe à Paris dans les années 30. Il ouvre un studio de portrait à Montparnasse en 1934 où il photographie Gide, Chagall, Malraux, Le Corusier et beaucoup d'autres artistes et intellectuels. Il s'installe aux Etats-Unis en 1940 où son travail est très vite remarqué.

En 1951, il est invité par les fondateurs de Magnum Photos à les rejoindre en tant que contributeur.

En 1952, alors qu’il photographiait la famille Ford pour le 50eme anniversaire de la marque il a eu l’idée de demander à Mme Ford de sauter devant l’appareil.

Il s’aperçut que le fait de sauter obligeait ses sujets à ne plus se concentrer sur l’apparence qu’ils voulaient donner ce qui leur donnait une expression différente de leur image publique.

Pendant les années qui ont suivies il a fini toutes ses séances de photographies en demandant au sujet de sauter, que ce soit Richard Nixon ou Marilyn Monroe.

Ces photos seront rassemblées dans un livre intitulé « Jump » publié en 1959.

« Pour mon travail sérieux, je m’efforce d’atteindre l’essence même des choses et des objectifs qui sont peut-être impossibles à réaliser. D’un autre côté, je suis très attiré par toute forme d’humour, et cet aspect puéril de mon caractère m’amène à toutes sortes de comportements frivoles. »

Le photographe Philippe Halsman mène une carrière exemplaire. A Paris dans les années 1930 puis à New York à partir des années 1940, il développe pendant une quarantaine d’années un large champ d’activité (portraits, mode, reportages, publicités, projets personnels, commandes privées et institutionnelles). Le Musée de l’Elysée présente la première étude consacrée à l’ensemble de son oeuvre avec une sélection de plus de 300 pièces.

Ce projet, réalisé en collaboration avec les Archives Philippe Halsman, comprend de nombreux éléments inédits du travail du photographe (planches contacts, tirages contacts annotés, épreuves préliminaires, photomontages originaux et maquettes). Tout en dévoilant le processus créatif de Philippe Halsman, l’exposition révèle une même et unique approche de la photographie : un mode d’expression à explorer.

Né en 1906 à Riga, en Lettonie, Halsman poursuit des études d’ingénieur à Dresde avant de s’installer à Paris où il ouvre un studio photographique en 1932. Les années parisiennes annoncent déjà l’approche qu’il développe tout au long de sa carrière. Photographe de studio ou de reportage, Halsman s’inspire de la scène artistique contemporaine et participe à sa promotion. Spécialisé dans le portrait, il développe aussi une activité dans les milieux publicitaires et éditoriaux alors en plein essor. En 1940, l’invasion allemande met un terme à la carrière prospère d’Halsman, qui trouve refuge à New York avec sa famille. D’abord inconnu, il parvient à s’imposer sur le marché américain en moins d’un an et son studio devient rapidement une référence. Halsman se distingue par sa conception du portrait « psychologique ».

Son importante galerie de portraits de personnalités (acteurs, industriels, politiques, scientifiques, écrivains) témoigne de sa notoriété dans ce domaine. Certains, tels ceux d’Audrey Hepburn, de Marilyn Monroe, de Winston Churchill ou d'Albert Einstein, sont devenus des icônes. Il réalise aussi le plus grand nombre – 101 – de couvertures pour le magazine Life, le premier hebdomadaire d’actualités illustré uniquement par la photographie.

La photographie d’Halsman se caractérise par une approche directe, une parfaite maîtrise technique et un soin particulier pour les détails. L’ensemble de son oeuvre témoigne de ses recherches constantes et de son intérêt pour toutes formes d’expérimentations – techniques ou esthétiques – appliquées à une grande variété de sujets. Philippe Halsman a toujours présenté la photographie comme un formidable outil pour donner libre cours à son imagination. Il s’intéresse surtout à la mise en scène – sous forme d’images ou de scénarios fictifs. Rencontré en 1941, Salvador Dalí devient le complice idéal du photographe. Leur fructueuse collaboration s’étend sur une trentaine d’années. Philippe Halsman innove aussi avec des créations plus personnelles telles que le « picture book » ou la « jumpology ».