Caroline Peyronel
#Photographe
- Chronique
Bruce Gilden : chroniques de trottoir
Bruce Gilden, membre de l’agence Magnum Photo, a photographié les passants dans les plus grosses villes du monde. Dans son livre intitulé Un nouveau regard sur la mobilité urbaine, il démontre avec talent sa capacité à capturer « l'instant ». Sans fard, en gros plan, les portraits se font la façade d'un théâtre de rue.
Dans les allées de Johannesburg, de Paris ou de Hong Kong, au pied des tours de New York ou sous le ciel pesant de Manchester, Bruce Gilden a photographié les passants, cette masse d’inconnus aux trajectoires étrangères. Sans recherche aucune d'esthétisation, il capture l'essence même de ces personnes capturées sur le vif. La lumi&egrav... - Chronique
La vie oubliée du Chili
La première photographie que l'on aperçoit en entrant dans la Maison de l'Amérique Latine est celle, immense, de Claudio Perez. Floue, comme une toile sur laquelle on aurait aplati des grands coups de pinceaux, avec, en son centre, une croix blanche. Voici la première apparition de l'exposition très réussie « Faces cachées. Photographie chilienne (1980-2015) ». La suite se décline en cinq volets, six photographes, trois générations, un pays. A la croisée de leurs regards, c'est la rencontre entre mythes et Histoire qui nous attend. Ou plutôt ce qui était caché par l'ombre de ces géants : les vies oubliées du Chili.
Zaida Gonzales (1977), dernière n&ea... - Chronique
Les « autoportraits urbains » d'Anna di Prospero : le corps dans tous ses états
Anna di Prospero est une jeune photographe italienne connue, et récompensée, pour ses autoportraits et son univers bien particulier. Sa dernière série « Urban self-portrait » (« Autoportrait urbains ») est actuellement exposée à Paris. Ses photographies où elle intègre son corps au paysage urbain sont une invitation au voyage, géographique mais aussi sensoriel. L'architecture, le mouvement, la présence sont autant de thèmes que la jeune photographe reprend dans l'étude de ce rapport de force entre la pierre et la chair, l'inerte et le vivant. Lauréate de la résidence Le Percolateur, elle a poursuivi son travail à Marseille.
© Anna Di Prospero
... - Chronique
Les hammams de la Médina en photographies : un bain de jouvence
En 2015, l'association L'Mdina Wel Rabtine (Actions citoyennes en Médina) a sélectionné 19 photographes internationaux pour une résidence photographique. Chacun des lauréats a été invité à réaliser un travail sur les hammams de la Médina de Tunis. Leurs photographies, très différentes les unes des autres, mais toutes nimbées d’une poésie particulière, sont exposées à l'Institut des Cultures d'Islam (ICI). Par le biais de leur regard, c'est l'imaginaire non seulement tunisien, mais aussi universel, qui est ici convoqué. Intégrée dans le cycle TunICIe qui rend hommage à la culture tunisienne pendant un semestre, l'exposition est organ... - Chronique
Morgane Vié «contemple la noix de coco» au FRAC Franche-Comté
Actuellement dans l'enceinte du FRAC Franche Comté, à Besançon, se tient une exposition intitulée Légende. En marge de cette installation aux supports multiples qui interroge la place du récit dans les œuvres et dans le processus créatif des artistes, une autre exposition s’offre aussi au public. Oeuvre de Morgane Vié, elle porte le doux et étrange nom de Contempler la noix de coco. Matérialité de la photographie, relativité de la beauté, mémoire de l’image, autant de sujets que cette jeune artiste questionne dans son travail.
De ses voyages en Turquie, au Maroc et en Mongolie, Morgane Vié a rapporté de nombreux souvenirs. Mais au lieu des habituelles babioles, ce sont ici des portr... - Chronique
« Lendemain chagrin » : quatre Taïwanais exposent à la MEP
Il existe entre ces quatre expositions, actuellement présentées à la Maison Européenne de la Photographie, un lien tacite. Plus que le titre « Lendemain Chagrin », plus que le regard aiguisé des photographes sur la société taïwanaise, c’est la relation ténue, fragile, parfois destructrice, mais toujours indissociable, entre l’homme et son environnement.
Yang Shun-fa maîtrise avec brio l’art de la mise en scène et du décor. Soucieux du moindre petit détail, il capture l’insolite. Ses photographies sont d’autant plus inquiétantes qu’elles sont pour nous incompréhensibles. Chargées de souvenirs et de référents culturels qui ne sont pas le... - Chronique
« Bruxelles à l’infini » : chronique d’une ville aux 29 visages
Depuis plus de quinze ans, Contretypes organise des résidences pour des photographes internationaux. Chacun d'eux, à sa manière, a réalisé un travail sur Bruxelles, à Bruxelles. Le travail de vingt-neuf de ces photographes est exposé, en ce moment, au Centre Wallonie-Bruxelles. La plupart n'étant représenté par qu'une seule de leurs œuvres. Résultat : de belles découvertes mais qui nous laissent un sentiment d'inachevé.
© Philippe HERBET (Belgique, 2003) Série Bruxelles-Europe (extrait), 2002-2003 (53X53)
En pénétrant dans l'exposition, on oublie le centre Pompidou qui lui fait face, on oublie Paris et les Parisiens. A la place, on est directement transport&... - Chronique
Mitterrand : chronique de la vie controversée d'un président
François Mitterrand, sa vie est un roman, et pourtant c'est en photos plus qu'en mots que Paris Match a décidé de la raconter. De sa naissance à ses obsèques en passant par sa vie de famille, ses débuts en politique et son mandat de président, toute la vie de celui que la France surnommait « Tonton » est résumée en image dans ces pages.
© François Pagès - Archives Paris Match-Scoop
Présentée sous forme chronologique, ce livre se veut comme une plongée dans les deux vies de celui qui fut président de la République de 1981 à 1995 : la publique et la privée. En préface, Olivier Royant, directeur de la Rédaction du monde... - Chronique
Tiny, anti-héroïne moderne, photographiée par Mary Ellen Mark
Un regard de défi sous une voilette de mauvaise qualité, une robe noir pendue à des épaules maigrelettes et sur lesquelles tombent des cheveux fourchus, et à la bouche une bulle de chewing-gum prête à éclater, c'est une des premières image que l'on retient de Tiny. L'image d'une enfant effrontée, volontaire, autonome, dont la vie a pris un tournant bien différent de celle des autres enfants. Le dernier livre de Mary Ellen Mark, Tiny : Streetwise Revisited, retrace ce parcours à la fois ordinaire et singulier.
© Mary Ellen Mark, Tiny with her friends on Pike Street, 1983
Lorsque Mary Ellen Mark, alors photographe indépendante en reportage pour Life, fait la rencontre de Tiny en 1983 à Se... - Interview
Valérie Leonard : « Dire la vérité, en termes de beauté »
Valérie Léonard se dit photographe depuis cinq ans seulement. Avant elle était hôtesse de l'air. Son père s'appelait Herman Leonard, grand photographe de musiciens de jazz. Chez elle, les photographies de ce dernier côtoient les siennes. La filiation du regard est indéniable et pourtant Valérie Leonard a su s'en détacher et trouver sa propre voie. Lauréate de nombreux prix depuis 2011, elle consacre son talent à rapporter en images des trajectoires oubliées dans des contrées lointaines. Sillonnant les continents du Sud, elle en ramène des photographies pleines d'humanité et de force. Sa série intitulée « Travaux d'Hercule » retrace les parcours de ces hommes et... - Interview
Alexandra Catiere : « Je ne cherche pas le style »
Née à Minsk, dans l'actuelle Biélorussie, Alexandra Catiere a appris la photographie à Moscou avant de partir faire ses armes aux Etats-Unis. Après son passage à l'International Center of Photography et au studio d'Irving Penn, elle s'établit en France en 2008. Là, elle participe à une résidence au centre d'art de GwinZegal à Guingamp avant de remporter la première édition de la résidence BMW au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Débutent alors de nombreuses expositions, notamment aux Rencontres internationales de la photographie d'Arles. Ses photographies, sombres et poétiques, sont désormais rassemblées dans un livre « Nobo... - Interview
Maryam Ashrafi : « Si tu veux quelque chose en tant que femme, tu as une voix »
D’origine iranienne, Maryam Ashrafi a étudié la photographie documentaire et sociale à l'Université du Pays de Galles-Newport avant de venir s’installer à Paris. Passionnée par les questions sociales, elle y organise ses expéditions pour l’Irak ou la Syrie. Depuis 2012, cette photographe de 33 ans s’est attachée à dépeindre le quotidien hors du commun des femmes combattantes kurdes. Pour réaliser son désir d’exposer ses photographies et d’offrir ainsi un nouveau regard sur ces luttes complexes, elle a lancé un appel aux dons sur Kisskissbankbank qui se termine le 25 janvier 2016. Rencontre avec une photographe intègre et courageuse.
Vous avez monté un projet de crowdfun... - Actualité
Appel aux dons : un livre pour le Népal
Frédéric Grimaud connait bien le Népal. Il s'y est rendu quatre fois depuis la fin de la Guerre Civile en 2006. Ce photographe indépendant y a réalisé nombre de reportages, depuis les enfants des rues jusqu'au Rana Tharu, une ethnie oubliée de tous. La dernière fois qu'il y est allé, c'est à la suite du séisme en avril 2015 qui a ravagé le pays et causé des milliers de morts. Aujourd'hui, Frédéric Grimaud lance une campagne sur Kisskissbankbank destinée à financer la production d'un livre sur le Népal "pour redistribuer des bénéfices à l'ONG Nepali For Nepali et pour aider le petit village de Gatlang situé à 15 km du Tibet.&qu... - Actualité
Des photographies inédites de Trotsky retrouvées par Walusinski
Dix-huit photographies inédites de Trotsky viennent de refaire surface. C'est le photographe Gilles Walusinski qui les avait reçues de son père, proche d'amis intimes de Trotski. Avec le journaliste René Solis, parti à la rencontre du petit-fils de Trotsky, il révèle l'histoire de ces clichés en pointillée dans le blog Délibéré.
© Collection personnelle de Gilles Walusinski
delibere.fr
En 1970, Gilles Walusinski, alors jeune photographe français, reçoit de son père une pochette contenant dix-huit négatifs noir et blanc au format 6,5 x 11 cm afin qu'il en réalise des tirages. Prises en août 1939 au Mexique, plusieurs de ces photographies montrent Trotsky, sa f... - Actualité
Des photographies de Lucien Clergue aux enchères à l'hôtel Drouot
Avis aux amateurs!
Vendredi 11 mars, l'hôtel Drouot organise une vente aux enchères "Arts du XXe siècle - Arts contemporains - Design". Parmi les lots, il y a sept photographies de Lucien Clergue. Cette fois, pas de nus, mais toujours des formes, celles du sables, des vagues, des reflets. Datant des années 1970-1980, les tirages argentiques sont tous empreints de cette poésie chère à Lucien Clergue. Ces clichés noir et blanc de Camargue, en moyen format, sont estimés à 120-150€, à l'exception d'un lot comportant deux épreuves qui monte à 250-300€.
Alors ... adjugé, vendu?
© Lucien Clergue. Langage des sables. Camargue. Circa 1975. Épreuve argentique d'ép... - Actualité
Une rétrospective de Saul Leiter à Londres, pour la première fois
Plus de 100 photographies et carnets de dessin de Saul Leiter sont exposés à la galerie londonienne The Photographers' gallery. Son travail révolutionnaire sur la couleur et l'abstrait a eu une influence majeure dans l'histoire de l'image. C'est la première rétrospective dédiée à l'artiste et la première fois qu'il est exposé dans une galerie britannique publique.
Saul Leiter (1923-2013) n'était pas destiné à devenir photographe. Elevé en Pennsylvanie, dans une famille juive orthodoxe qui attendait de lui qu'il devienne rabbin, il préfère l'étude de l'histoire de l'art et la peinture. A 23 ans, il débute sa carrière artistique à New ... - Actualité
Cyril Abad, Talent Nomade Fujifilm 2015, photographie la Laponie
Après un appel à projet décisif, le photographe Cyril Abad, élu Talent Nomade Fujifilm 2015, a eu la chance de réaliser son projet photographique en Laponie, accompagné de l'Ambassadeur X-Photographer Eric Bouvet et suivi par une équipe de tournage. Un documentaire permet de revivre l'épopée gelée des deux photographes.
Le lauréat du prix photographique organisé par Fujifilm est parti à la rencontre des Saamis, dernier peuple indigène d'Europe, vivant au-dessus du cercle polaire et directement impacté par les changements climatiques. A travers son reportage photo, plus que jamais d'actualité à l'heure de la COP21, Cyril Abad fait le constat de l'étroite relation entre ... - Actualité
Un photographe britannique et un journaliste français prisonniers au Burundi
Le 28 janvier, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Philip Moore ont été arrêtés à Bujumbura, au Burundi, par les services de sécurité. Accusés de s'entretenir avec des opposants armés, ils ont été interpellés avec quinze autres personnes.
Selon Le Monde, le porte-parole adjoint de la police Moïse Nkurunziza a rappelé que c'est "la première fois que des étrangers sont surpris au milieu de criminels". Pourtant Philip Moore dément ces dires et nie avoir été interpellé alors qu'il était avec des hommes armés. Les deux journalistes ont pu entrer en contact avec leurs ambassades et sont désormais... - Actualité
26h dans la savane en une photo : le nouveau défi réussi de Stephen Wilkes
On se croirait presque dans Le Roi Lion. La dernière photographie de Stephen Wilkes est, en effet, une véritable fresque animalière en pleine savane. Si on peut appeler cela une photographie, puisqu'elle est faite de centaines de photographies qui retracent le cours du temps.
Après Paris, New York et Shangai, l'artiste a, cette fois, posé son appareil pendant 26 heures consécutives dans le Parc National de Serengeti, en Tanzanie. Depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, sa photographie dépeint toutes les couleurs de la journée. Positionné près d'un point d'eau, il a été le témoin privilégié de la visite de nombreux animaux venus se ressourcer : zèbres, éléphan... - Actualité
L'engagement de trois photojournalistes récompensé par l'AFD
C'est la quatrième année que le Prix Photo de l'Agence Française de Développement (AFD) récompense le travail et l'engagement de photojournalistes portant sur les enjeux des pays du Sud. Trois lauréats ont remporté les différents prix : Johann Rousselot, Olivier Jobard et Vlad Sokhin.
Johann Rousselot est le grand lauréat du Prix AFD-Polka du meilleur projet de reportage photo. Pour son projet « Delhi 21 – Trente Glorieuses ou Trente-Désastreuses ? », il a reçu 15 000 € et son reportage sera publié dans le magazine Polka et exposé à la MEP. Avec ce reportage, le photographe cherche à dévoiler les enjeux et les contradictions de New Delhi, notamment au moment du plan "... - Actualité
Encore des portraits en noir et blanc à Hollywood
Le 10 janvier 2016 avait lieu la 73e cérémonie des Golden Globes. Cette année, ce sont les photographes hollandais Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin qui ont immortalisé les célébrités après la remise des prix. Ces portraits en noir et blanc démontrent avec quelle aisance le duo de photographes manie le style hollywoodien, c'est-à-dire peu d'originalité mais beaucoup de glamour. On peut ainsi admirer les poses de Leonardo DiCaprio et Alejandro Inarritu, Kate Winslet, Jared Leto, Jennifer Lawrence et même Lady Gaga, nouvelle venue dans le cinéma, sur leur compte Instagram.
Jennifer Lawrence © Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin
Jared Leto © Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin
Sou... - Actualité
Vue panoramique sur la jungle de Calais
Des images panoramiques de la jungle de Calais, c'est la nouvelle oeuvre d'Eugenio Grosso. Mise en avant par le Nouvel Obs, cette série intitulée "Welcome to the City" est une véritable immersion dans la réalité du camp de réfugiés.
© Eugenio Grosso
En alternant portraits et panoramas, le photographe italien embrasse, sans fards, la vie quotidienne du camp : les tentes, la boue, les morceaux de plastiques scotchés ensemble, les salles de prières rudimentaires, l'errance des réfugiés. Les vues panoramiques sont, en fait, des additions de photographies. Cette technique donne un effet à la fois linéaire et fragmenté à l'image, qui saisit avec justesse la complexit&e... - Concours
Exposition : « Cinquième Corps » de Noémie Goudal
Dans l'exposition Cinquième Corps, les séries In Search of the First Line (2014), Observatoires (2014) et Southern Light Stations (2015) côtoieront des pièces inédites produites spécifiquement pour l'espace du BAL.
© Observatoire VIII © Noémie Goudal, 2014, Courtesy
Noémie Goudal / Edel Assanti / Les Filles du Calvaire
Noémie Goudal crée des sculptures photographiques ambigües, fabriquées de toutes pièces. Elle installe ces édifices, souvent faits de papier, dans des paysages naturels, recréant ainsi de nouvelles perspectives. Ces éléments architecturaux (escaliers, dômes, tours…) ou cosmiques (ellipses…), sont placés dans des océans vierges ... - Exposition
Exposition : « La Campagne est noire de soleil » de Pia Rondé et Fabien Saleil
« Entre les colonnes aux ombres maintenant obliques,
les inquiétudes fondaient dans l’air comme des oiseaux blessés »
La Campagne est noire de soleil, une invitation au dévoilement de toutes choses, les yeux éblouis, l’échine roussie, le corps ramené vers la terre craquelée, vers l’argile fissuré des commencements. Le soleil irradie de toutes parts, ne laissant plus de place à la fixité, obligeant à une immersion absolue dans un paysage aux contours peu définis, flous dans les vapeurs de chaleur. Les yeux en restent brûlés, et par là-même s’ouvrent à un archaïsme millénaire, redeviennent sauvages, à l’affut de la moindre chose qui pourrait ... - Exposition
Exposition : « Visages / Portraits européens »
L’exposition présente des œuvres de 24 photographes : de grands noms comme Denis Darzacq, Christian Courrèges, Anton Corbijn, Juergen Teller et Stephan Vanfleteren, mais aussi des artistes moins médiatiques et néanmoins influents. L’ensemble traduit la force, la richesse et la diversité de la photo de portrait européenne contemporaine.
VISAGES se veut une rétrospective des principales évolutions de la photo de portrait européenne au cours des dernières décennies. Elle met en évidence une tendance qui place l’individu, célèbre ou anonyme, et son identité socioculturelle au centre du travail de l’artiste, en écho aux changements rapides qui ont bouleversé l’identi... - Exposition
Exposition : « Les enfants fichus » de Coralie Salaün
L'idée de réaliser la série “Les enfants fichus” ayant la forme d’un abécédaire est venue à la lecture du livre The Gashlycrumb Tinies de l'illustrateur américain Edward Gorey (1925-2000). A l'instar de la démarche de Gorey, Coralie Salaün a créé un abécédaire avec 26 prénoms ayant un caractère prédestiné, parfois mythologique : Azazel, Cassandre, Judas, Harmonie, Orphée, Prudence, Ulysse, Victoire... en les attribuant à un enfant. Elle accompagne ces prénoms de petites phrases narratives, en rimes : Azazel dépareillé de ses propres ailes, Eve fauchée en plein rêve, Judas fait comme un rat, Orphée envolé en fum&... - Exposition
Exposition : Marthe Sobczak et Fabrice Mabillot
"Aimanté par leurs visages, par une posture particulière, la couleur de leurs peau, une pointe de tristesse dans le regard ou un sourire timide : j'éprouve un éblouissement sentimental pour mes modèles. Je les place dans un décor épuré, un appartement ou une chambre d’hôtel, ce qui me permet de capter leur attention et deconcentrer leur regard.Je profite d’une lumière douce, souvent naturelle. Une chaise, le dos d’un fauteuil, une table, un fond detapisserie, j’aime cette apparente simplicité des images. Ces filles sont pour moi une source inépuisable d'inspiration. Je perpétue mon travail en les photographiant encore et encore. Toujours pareil et pourtant chaque fois si différent."... - Exposition
Exposition : « Too much metal for one hand » de Maya Rochat
Face au flux d’images qui défilent aujourd’hui dans une sorte de bourdonnement ininterrompu, Maya Rochat impose une rupture. Elle détourne, déchire, spray, peint, détruit, dessine, recompose et superpose, parfois dans des accès de violence instinctive, les photographies qui composent la base de son travail. A l’ère d’Internet et de la digitalisation, elle se confronte directement à la matière et met ainsi en exergue la structure et la corporalité des images.
© Maya Rochat
© Maya Rochat
Nourrie à l’énergie de la musique métal et de l’atmosphère de ces concerts, la série « Too Much Metal for One Hand » est composée d’images s... - Exposition
Exposition : « England Fallen. Working with Gareth Pugh » de Paulina Otylie Surys
Lorsque l’on parle de mode avant gardiste, fétichiste, gothique ou tout simplement Punk, on pense inévitablement au jeune styliste Britannique Gareth Pugh. Paulina Otylie Surys a eu le privilège de travailler avec ce grand styliste. Passionnée de mode, la photographe Polonaise à eu accès à l’ensemble de la collection privée du styliste. Il en résulte un travailexceptionnel que la NUE galerie présente dans son nouvel espace Parisien.On retrouve l’univers de Gareth Pugh, mais aussi celui de Paulina , qui ne travaille qu’exclusivement en argentique . Un univers sombre, décadent et tellement moderne à la fois. Paulina Otylie Surys est une artiste diplômée en Peinture des beaux arts de Wroclaw en Pologn... - Exposition
Exposition : « Activités du dimanche » de Marina Smorodinova
"Quand j’étais petite quelqu’un m’a dit : «On est libre de choisir». On ne m’a pas dit «on a l’impression d’être libre de choisir», mais «on est libre». J’ai donc toujours cru que c’était ainsi. Et c’est à travers cette pensée que j’observe les autres : ce que je peux voir, ce que je peux comprendre. Les gens et leurs choix : le destin, la religion, les valeurs familiales ou sociales, la nécessité de dominer ou d’être dominé, le besoin des autres ou de la solitude, une sensation forte de soi-même ou du groupe auquel on appartient. Combien de couches y a-t-il dans l’être humain?"
Marina Smorodinova
© Marina Smorod... - Exposition
Exposition : « Little Big Galerie se met au nu »
On pourrait croire avoir déjà tout vu, ou presque, sur la capture photographique du corps nu, mais les artistes présentés ici nous livrent une vision onirique, hors du temps, et tout à fait originale de ce poncif du monde de l’art. Tous se rejoignent sur l’utilisation du noir et blanc, dotant les corps d’une sculpturalité toute particulière ceux-ci se transforment en objets de contemplation, voire de sensation tant les effets de matière sont recherchés. Mais chaque artiste travaille selon des procédés techniques différents (Héliogravure, polaroid, sténopé, argentique ou numérique) créant des univers parallèles qu’on est invité à explorer.
Gilles Rigoulet expo... - Exposition
Exposition : « L’Esprit Singulier, La Collection de l’Abbaye d’Auberive »
Ils dessinent, peignent, sculptent. Ils collectent des objets de rebuts ou puisent dans la nature traces et empreintes. Ils assemblent, collent. Expérimentateurs primitifs ou raffinés d’un grand art, explorateurs de langages archaïques, magiciens du matériau brut, ou bien même artistes professionnels volontiers libertaires, ils inventent des mondes singuliers, préférant la liberté des chemins insolites, l’audace de la marge, à « l’asphyxiante culture » que pourchassait Dubuffet.
Leur art est profondément en résonance avec l’esprit de notre temps qui sait que les valeurs de l’art sont éphémères et destructibles, comme l’est le monde de la culture, de la Beauté et du V... - Exposition
Exposition : « Photographies » de Mara de Sario
Au fil des années, des rencontres,...
Mara De Sario nous présente une série de portraits de personnages venus célébrer le cinéma pendant le FIFA - Festival International du Film d'Amour de Mons.
© Mara de Sario
A deux pas des lieux cultes du Festival, la THANKSgalerie vous ouvre les portes vers les coulisses intimes et humaines de l'événement.
© Mara de Sario
... - Exposition
Exposition : « Incarnations » de Claudia Vialaret
Claudia Vialaret est plus qu’une photographe. Elle est plasticienne, historienne mais aussi conteuse, curieuse... Et créatrice.
L’exposition « Incarnations » présente une trentaine d’œuvres, issues de séries réalisées entre 2009 et 2015, dont certaines inédites. Dans une présentation chronologique, Claudia Vialaret donne chair, rend vivants, revivifie les portraits emblématiques de l’histoire de l’art par le médium photographique, en utilisant différents processus tels que la projection d’images, le froissement du support papier, le changement de points de vue...
« Double portrait / Ingres » © Claudia Vialaret – agence révélateur
... - Exposition
Exposition : « Le ciel commence ici » de Corinne Mercadier
Le ciel revêt une part déterminante dans le travail de la photographe: des constellations, de l’organisation symbolique des inquiétants espaces intersidéraux, elle dit volontiers que ce sont des sujets de rêverie qui nourrissent ses photographies et ses dessins depuis longtemps. Une poétique que l’on pourrait qualifier de bachelardienne : car pour Corinne Mercadier, l’air n’est pas le rien, ni l’invisible, ni l’inexistant. Tout au contraire il est doté de matérialité.
© Corinne Mercadier
Dans le monde de Corinne Mercadier, des objets sont lancés, des sphères tra-versent l’espace, des figures géométriques tatouent le sol, tandis que des danseurs bougent, immobiles. Hié... - Exposition
Exposition : « In/Out » de Camille Léage et Mathieu Nieto
Issus d’une génération née avec le numérique, Camille Léage et Mathieu Nieto ont adopté la pratique photographique en argentique, pour retrouver une forme de proximité avec leurs sujets, tout en proposant un regard moderne et inventif.
L’exposition « In/Out » présente un ensemble d’oeuvres photographiques, qui confronte les styles des deux photographes, autour d’une thématique commune : le portrait.
© Camille Léage
Mathieu Nieto, le « In/ » s’appuie sur sa maîtrise des procédés de révélation photographique pour mettre en lumière l’autre dans l’intime, de manière singulière. Il retravaille la matière mê... - Exposition
Arlene Gottfried, photographe de l'insouciance
Pour la première fois, la photographe américaine Arlene Gottfried expose à Paris. Sa série, intitulée « L'insouciance d'une époque », est une compilation de portraits drôles et tendres, désinvoltes et innocents. Il est jouissif de se plonger le temps d'une visite dans ce monde inattendu, et difficile d'en ressortir.
Dans un New York à cheval sur les années 1970 et 1980, Arlene Gottfried nous entraîne dans un tourbillon de visages plus improbables les uns que les autres. Dans cette ville qui l'a vu naître, la photographe n'a eu de cesse d'immortaliser non seulement la singularité des individus, mais aussi l'atmosphère d'une époque. Avec ses clichés, elle n... - Exposition
Exposition : « Images fades »
Premier opus du cycle « Images » initié par collectif BLBC, exploration des devenirs de l’image à l’ère du numérique, l’exposition « Images fades » ouvre cette série d’expositions avec les travaux de Maximilian Tomozei, Adel Tincelin, Dorian Rigal, Alexis Manchion, Guillaume Weihmann et Zach Helper.
Artistes émergents, français, roumains et américains, ces six artistes ont pour dénominateur commun la logique documentaire, point de départ de leurs recherches. Enregistrant le réel sous un angle à première vue objectif, ils mettent en scène ces images a priori neutres qui, par le jeu sériel et la mise en discours, accèdent aux statut d’oeuvres et ouvrent &a... - Exposition
Exposition : « Images fluides »
Second opus du cycle « Images » initié par le collectif BLBC, exploration des devenirs de l’image à l’ère du numérique, l’exposition « Images fluides » succède à « Images fades » présentée à la Manufacture 111 et invite les artistes Alexis Manchion, Maël Baussand, Kramer O’Neill, Zach Helper, Maud Dhillit, Florence Mariacher, Clara Baudry, Joe Sobel et Alban Guerry-Suire.
La dématérialisation de l’image consécutive à l’essor du numérique va dans le sens d’une image-surface, vitrifiée, sèche. Or, si l’argentique composait avec une conscience de sa matérialité - ne serait-ce que par le processus de d&eacut... - Exposition
Exposition : « L'éternité d'un instant » de Hélène Caillaud
"« L'eau dévoile ses secrets : essentielle, imprévisible, mystérieuse et fascinante, elle nous invite sans cesse à ouvrir les yeux sur un monde insoupçonné » Voilà ce qui me motive et m’inspire dans ma démarche photographique depuis des années.
© Hélène Caillaud
Je dois à l’eau mes plus belles images. Photographe originaire de la région poitevine, et vivant depuis plus de dix ans près de Montpellier, je me suis d’abord exercée à la photographie subaquatique et me suis fait connaître à travers mes macrophotographies. C’est par amour de l’eau que je me suis intéressée à cet él&e... - Exposition
Exposition : « La couleur du hasard (part 2) » de Benjamin Genissel
"La couleur du hasard n'est pas seulement un titre réunissant des œuvres définitivement figées. Sous cette appellation se trouve une démarche active qui continue à produire un nouveau contenu. C'est une série en perpétuelle évolution. Depuis 2009, j'ai poursuivi le même travail, principalement dans les rues de Paris, et d'autres images sont nées des principes esthétiques qui guidaient déjà la première version : le hasard, la quête de l’instant décisif, la spontanéité, le caractère incongru du monde, la coïncidence, le fait de prendre des images sur le vif sans modifier au préalable le réel.
© Benjamin Genissel
Cette s&eacu... - Exposition
Exposition : « Photo London »
Londres célèbrera la photographie dans toute la capitale tout au long du mois de mai 2016, avec de nombreuses expositions et événements autour de Photo London à la Somerset House.
© Judith Joy Ross Eurana Park 1982, courtesy Thomas Zander Gallery
Durant quatre jours, du 19 au 22 mai 2016, un large choix de photographies de tous les styles et de toutes les époques sera proposé à la vente par une sélection rigoureuse de prestigieuses galeries internationales dans le cadre spectaculaire de Somerset House, le cœur de Photo London. La liste des exposants rassemble des galeries de Berlin, Cologne, Helsinki, Lisbonne, Zurich, Téhéran, Minneapolis, New York, Palm Beach, Santa Monica, Singapore, Tokyo, ainsi qu’une sé... - Exposition
Exposition : Muriel Bordier, lauréate du Grand Prix 2015 «Un Photographe Pour Eurazeo»
"Muriel Bordier, photographe plasticienne de renom, devient cette année : « La photographe pour Eurazeo ». Elle remporte ce prix prestigieux grâce à son talent qui sait mettre en scène des situations où démesure rime avec élégance et humour. Muriel nous invite à voyager au coeur d'architectures muséales ou sportives, en maîtrisant parfaitement la lumière, la perspective, tout en se moquant gaiement de l'absurdité humaine. Ce regard acéré illustre bien les travers de notre époque et le jury du Prix Eurazeo ne s'y est pas trompé !"
Jean-François Camp
© Muriel Bordier - Ombre
© Muriel Bordier - Manche à l'air
... - Exposition
Exposition : « Lendemain Chagrin » de Yang Shu-Fa, Hung Cheng-Jen, Chen Po-I et Yao Jui-Chung
À travers la sélection de quatre photographes taïwanais, c’est une disposition à la réflexion sociale et à ses échos spirituels, propre à ce pays à la fois moderniste et traditionnel, que nous voulons sonder. Car ces photographies parlent surtout des blessures infligées à la société par une industrialisation massive, ou par la férocité des catastrophes naturelles en pays tropical. Elles portent un point de vue sur un état d’esprit, sur une désillusion sourde qui fait pendant à une apparence habituellement paisible et joviale de la population. Les lendemains qui déchantent – lendemain chagrin - laissent aussi apparaître une spiritualité qui convoque à to... - Exposition
Exposition : « Pris sur le vif » de Tony Hage
Dans l’exposition présentée à la Maison Européenne de la Photographie, une sélection de 25 photos des années 1980, représentant de grandes figures de la mode et du cinéma, est proposée au public. Au-delà de leur valeur documentaire, les images de Tony Hage témoignent d’une période révolue de l’histoire de la photographie de presse : il est devenu pratiquement impossible de capturer aujourd’hui de telles icônes sur le vif.
Yves Saint-Laurent et Catherine Deneuve, Paris, 1983 © Tony Hage
Issey Miyake, 1984 © Tony Hage
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Exposition : « Sui Generis » de Renaud Monfourny
"À peine entré dans l’univers de Renaud Monfourny, on pénètre dans l’intime. Patti Smith nous reçoit en déesse détendue, boutonnant négligemment sa chemise. Son regard franc, transparent, nous invite à parcourir les “fenêtres” qui nous amèneront vers l’âme de ses compagnons de salle.
Nirvana - Seattle © Renaud Monfourny
Disposés de manière aléatoire, tels des souvenirs éparpillés, les portraits trouvent leur place dans des cadres dorés d’une autre époque, qui entourent, comme des boites à bijoux, le témoignage précieux de la rencontre : Leonard Cohen chez lui à Los Angeles en 1992, Kurt Cobain dans les rue... - Exposition
Exposition : Bettina Rheims
Des premières images aux travaux personnels les plus récents, l’exposition, pensée comme un cheminement, mêle les séries légendaires, les photographies iconiques de Bettina Rheims et certains travaux plus confidentiels ou qui n’ont encore jamais été montrés en France. Ni thématique ni chronologique, ce parcours sensible s’attache à mettre lumière les obsessions de Bettina Rheims autour de son sujet de prédilection : la femme, dans tous ses états. La féminité, questionnée, exposée, magnifiée est le fil rouge qui parcourt les trois étages de la Maison Européenne de la Photographie, ménageant des effets de surprise et des mises en parallèle inatte... - Exposition
Exposition : « Impatience » de Jean-François Spricigo
Intitulée Impatience, l’exposition de photographies de Jean-François Spricigo présentée par FLAIR Galerie du 26 mars au 14 mai 2016, révèle de manière envoûtante une proximité avec le monde animal transfigurée par l’étrangeté. D’un noir et blanc intenses, souvent dénuées de profondeurde champ, surgissant au confluent de la poésie et de la rêverie, chacune des vibrantes images de ce bestiaire témoigne d’une souveraineté singulière qui s’offre aussi comme une épiphanie.
© Jean-François Spricigo
© Jean-François Spricigo
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Exposition : « La terre est bleue » de Jean Philippe Pernot, Sylvie Pesnel et Jean-Luc Guin'amant
“ La terre est bleue comme une orange “, 7ème poème du recueil “L’amour la poésie “ de Paul Éluard, a inspiré nos 3 artistes : Jean-Luc Guin'amant, Jean-Philippe Pernot et Sylvie Pesnel.
Nous retrouvons dans ce magnifique poème les principales valeurs du Surréalisme : l’amour, la poésie et la liberté.
L’amour, la poésie et la liberté transforment le monde, libérent le langage et la création.
L’interprétation de ces valeurs, à travers la photographie et la peinture, est dominé par le bleu.
© Sylvie Pesnel
L’amour la poèsie
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent pl... - Exposition
Exposition : Valérie Jouve
Ce qui a toujours intéressé Valérie Jouve, depuis ses premières images en noir et blanc à Saint-Étienne jusqu'à ses films et images en Palestine, en passant par la rencontre photographique et quasi chorégraphique des corps et de l'espace urbain (séries Les Personnages, Les Passants...), c'est l'entre-deux.
« Dans tous mes actes, dit Valérie Jouve dans un entretien, j'aime questionner le sens par des dialogues entre les corps, entre un corps humain et un bloc bâti, entre une image et une autre, entre le corps du spectateur et le corps photographique. Cet entre-deux instable refuse l'affirmation, l'état de fait définitif ». Aussi Valérie Jouve fait-elle « danser » ses figur... - Exposition
Exposition : « La Chancelière Merkel, une affaire allemande » d'Olivier Menanteau
Depuis 2006, Olivier Menanteau élabore des projets appelés Mediagenic, qui posent un regard sur des transactions de la vie politique. L’artiste capture les images de ceux qui nous gouvernent. Pour ce faire, il s’immisce dans le cœur battant de l’exercice du pouvoir en se mêlant à la foule des journalistes qui retransmettent quotidiennement le vaste spectacle politique et diplomatique. Olivier Menanteau s’attarde avec minutie sur le langage corporel des acteurs de la vie publique. Il leur applique, selon ses termes, des « méthodes liées à l’observation participante ». Il s’implique ainsi corps et âme dans l’analyse des mouvements et des gestuelles des sujets observés. Ces œuvres fournissent une ... - Exposition
Exposition : « Impressions japonaises »
De tout temps, les accords commerciaux et diplomatiques et les voyages qu’ils génèrent ont entraîné dans leur sillage des échanges culturels. En 1866, au moment où le Japon s’ouvre aux relations commerciales avec l’extérieur, la Belgique est parmi les premiers pays à établir des relations diplomatiques avec cette nation. Les liens économiques vont rapidement s’intensifier et la Belgique devient, au tournant du siècle, alors qu’elle est une importante puissance économique mondiale, son 3e partenaire commercial.
© Sélim CHRISTAENS, "Kodomokyojin", 2012
De longue date, le Japon a exercé une forme de fascination sur les pays occidentaux. Autrefois, c’est essentielle... - Exposition
Exposition : « Frontières »
Deuxième volet consacré au paysage, après "Travelling" et le paysage en mouvement, "Frontières" réunit les œuvres de photographes et de plasticiens de l’image pour s’interroger sur des questions que nous pose l’actualité : Qu’est-ce qu’une frontière ? Comment s’inscrit-elle dans le paysage, dans notre imaginaire ? Est-ce la simple délimitation d’un espace dans la construction mentale et sociale d’un lieu symbolique ? Ou la limite d’un horizon, une limite entre des univers, celui que l’on voit, celui que l’on imagine, celui que l’on rêve, le point de basculement ? Ici pas d’images d’actualité, le parti-pris est de donner une vision non document... - Exposition
Exposition : « Cuba » d'Andres Serrano
Andres Serrano, né à New York en 1950, de parents originaires du Cuba et du Honduras, se rend pour la première fois à Cuba le 25 mai 2012. Il répondait à l'invitation de Jorge Fernandez, directeur de l'Institut Wilfredo Lam, qui souhaitait sa présence à la Biennale de la Havane qu'il dirige. Andres Serrano saisit cette opportunité pour séjourner dans l'île de ses racines avec le secret espoir d'en saisir sa substance.
Juana Rios Rios, “Juana de Cubana”, Fortune Teller (Cuba), 2012 © Andres Serrano
Courtesy de l’artiste et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles
Pour se faire, il loge au centre de la Havane, à l'Hôtel Nacional, hanté du souvenir de ses hôtes prestigieux Nat King Cole, Hemingway et Churchill, l'amateur de ciga... - Exposition
Exposition : Moon Gallery
Moon Gallery présente sa première exposition photo, du 30 mars au 10 avril 2016, à l’Espace Beaurepaire – Paris (10ème).
Elle propose de mettre en lumière le travail photographique de plus de 22 artistes français et Internationaux, tous issus de l’univers de l’audiovisuel.
© Franz Lustig
A l’origine, Moon Gallery est une galerie online qui a pour vocation d’accompagner les techniciens du cinéma à libérer leur créativité et exposer leur travail personnel, sans thème
précis. Leur créativité peut souvent être freinée lors de commandes professionnelles spécifiques, pour lesquelles il faut répondre à un cadre défini. La galeri... - Exposition
Exposition : « Temps suspendus » de Bruno Mercier et Yeonhee Park
Voici la prochaine exposition qui commence demain de la Galerie Hegoa qui propose, à l’occasion de l’année France-Corée, deux photographes : Bruno Mercier et Yeonhee Park sur le thème « Temps suspendus »
Bruno Mercier est un photographe installé à Carteret sur la presqu’île du Cotention : la lumière, le mouvement et les ambiances puissantes qui laissent libre cours à l’imaginaire sont les thèmes dominants de ses photos.Il a reçu récemment le Prix Zoom du Public 2015 (Les Zooms de la Photographie – Salon de la Photographie – Paris/Yokohama)
© Bruno Mercier
Necronomicon III – 2010 – tirage sur 20 ex
Photo numérique – Tirage encres pigmentaires sur... - Exposition
Exposition : « Récréation, portraits d'artisans » de Julien Dominguez
ZELIP est la première start-up digitale dédiée à la décoration sur-mesure auprès des artisans d’art. Julien est un jeune photographe freelance passionné. Cette équipe insolite a réalisé ce documentaire photo en cherchant à apporter un regard décalé et humoristique dans les ateliers. Ebénistes, tapissiers, ferronniers, vitraillistes sont les sujets de ce travail commun.
Cette exposition sera l’occasion de les remercier et de mettre en valeur le travail de tous, qu’ils soient entrepreneurs, freelance ou artisans.
© Julien Dominguez
ZELIP a sélectionné 6 artisans, 5 métiers, dans 4 villes différentes. Cette sélection a pour but de synthétiser de l... - Exposition
Exhibition : « Hamburg » by Giacomo Brunelli
At the invitation of the Hamburg Triennial of Photography, Italian photographer Giacomo Brunelli spent a residency in Hamburg in spring 2015. Brunelli had achieved international recognition for his series "The Animals", published in 2008 by Dewi Lewis, and for the series "Eternal London" that the Photographer's Gallery presented in London in 2014. Giacomo Brunelli has developed an individual, authentic visual language that he likes to describe as "film-noir-style". He works with a Miranda Sensomat 35mm camera from the 1960ies that was a gift from his father and he develops small format, analog black and white prints in his own darkroom. During early morning walks through town, Brunelli randomly follows passers by and animals, often for quite some time, before deciding to take a picture... - Exposition
Exposition : « Photo et Sculpture » de Pascal Bernard
Cette exposition est le fruit d'une rencontre entre une sculptrice et un photographe, qui travaillent tous deux avec la simplicité apparente du noir et du blanc, la lumière et l'ombre. Lui, des portraits du quotidien en Asie et elle le quotidien par l'objet en fil de fer.
© Bernard Pascal
... - Exposition
Exhibition : « Scapes »
The exhibition will feature works that all play with the notion of a scape - landscape, bodyscape or cityscape. All are themes that are prolific within photography, but for SCAPES the works chosen play with these common motifs. We're made unsure of what we're precisely looking at, making it all the more fascinating.
© Casper Faassen, Asha, 2015
SCAPE: a combining form extracted from landscape, with the meaning “an extensive view, scenery,” or “a picture or representation” of such a view, as specified by the initial element: even moonscape.
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Exposition : « Le Chant des Cieux » d'Abdelghani Bibt
« Au cours de mes multiples pérégrinations au fil du Haut Atlas marocain. L’écho infini des poèmes de Driss Chraibi résonne et me guide par-delà de ces espaces, pour embrasser la part du rêve que chacun d’entre nous porte en soi ». Abdelghani Bibt
© Abdelghani Bibt
Dans sa nouvelle série photographique, « Le chant des cieux », l’artiste-photographe Abdelghani Bibt réalise de délicates images poétiques qui retracent des souvenirs évanescents des lieux visités par l’écrivain-poète Driss Chraïbi.
Si Driss Chraïbi a capté, tel un glaneur de bribes de bonheur, des instants poétiquement intimistes, Abdelghani Bibt, avec son... - Exposition
Exposition : « Variations saisonnières » de Paul Pouvreau
Du 17 janvier au 28 février 2016, la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine présente une exposition personnelle inédite de Paul Pouvreau, intitulée Variations saisonnières. Des œuvres récentes et plus anciennes de l’artiste : dessins, photographies et installations, révèlent un travail oscillant entre description et fiction, et témoignent de son intérêt porté à l’objet et à son contenant. Depuis quelques années, Paul Pouvreau s’attache en effet tout particulièrement à l’étude des formes variées des emballages et à leurs effigies, comme autant de signes visuels dialoguant avec notre espace quotidien. Ce « recyclage visuel » s...
Modifier l'image
Bruce Gilden, membre de l’agence Magnum Photo, a photographié les passants dans les plus grosses villes du monde. Dans son livre intitulé Un nouveau regard sur la mobilité urbaine, il démontre avec talent sa capacité à capturer « l'instant ». Sans fard, en gros plan, les portraits se font la façade d'un théâtre de rue.
Dans les allées de Johannesburg, de Paris ou de Hong Kong, au pied des tours de New York ou sous le ciel pesant de Manchester, Bruce Gilden a photographié les passants, cette masse d’inconnus aux trajectoires étrangères. Sans recherche aucune d'esthétisation, il capture l'essence même de ces personnes capturées sur le vif. La lumi&egrav...
La première photographie que l'on aperçoit en entrant dans la Maison de l'Amérique Latine est celle, immense, de Claudio Perez. Floue, comme une toile sur laquelle on aurait aplati des grands coups de pinceaux, avec, en son centre, une croix blanche. Voici la première apparition de l'exposition très réussie « Faces cachées. Photographie chilienne (1980-2015) ». La suite se décline en cinq volets, six photographes, trois générations, un pays. A la croisée de leurs regards, c'est la rencontre entre mythes et Histoire qui nous attend. Ou plutôt ce qui était caché par l'ombre de ces géants : les vies oubliées du Chili.
Zaida Gonzales (1977), dernière n&ea...
Anna di Prospero est une jeune photographe italienne connue, et récompensée, pour ses autoportraits et son univers bien particulier. Sa dernière série « Urban self-portrait » (« Autoportrait urbains ») est actuellement exposée à Paris. Ses photographies où elle intègre son corps au paysage urbain sont une invitation au voyage, géographique mais aussi sensoriel. L'architecture, le mouvement, la présence sont autant de thèmes que la jeune photographe reprend dans l'étude de ce rapport de force entre la pierre et la chair, l'inerte et le vivant. Lauréate de la résidence Le Percolateur, elle a poursuivi son travail à Marseille.
© Anna Di Prospero
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En 2015, l'association L'Mdina Wel Rabtine (Actions citoyennes en Médina) a sélectionné 19 photographes internationaux pour une résidence photographique. Chacun des lauréats a été invité à réaliser un travail sur les hammams de la Médina de Tunis. Leurs photographies, très différentes les unes des autres, mais toutes nimbées d’une poésie particulière, sont exposées à l'Institut des Cultures d'Islam (ICI). Par le biais de leur regard, c'est l'imaginaire non seulement tunisien, mais aussi universel, qui est ici convoqué. Intégrée dans le cycle TunICIe qui rend hommage à la culture tunisienne pendant un semestre, l'exposition est organ...
Actuellement dans l'enceinte du FRAC Franche Comté, à Besançon, se tient une exposition intitulée Légende. En marge de cette installation aux supports multiples qui interroge la place du récit dans les œuvres et dans le processus créatif des artistes, une autre exposition s’offre aussi au public. Oeuvre de Morgane Vié, elle porte le doux et étrange nom de Contempler la noix de coco. Matérialité de la photographie, relativité de la beauté, mémoire de l’image, autant de sujets que cette jeune artiste questionne dans son travail.
De ses voyages en Turquie, au Maroc et en Mongolie, Morgane Vié a rapporté de nombreux souvenirs. Mais au lieu des habituelles babioles, ce sont ici des portr...
Il existe entre ces quatre expositions, actuellement présentées à la Maison Européenne de la Photographie, un lien tacite. Plus que le titre « Lendemain Chagrin », plus que le regard aiguisé des photographes sur la société taïwanaise, c’est la relation ténue, fragile, parfois destructrice, mais toujours indissociable, entre l’homme et son environnement.
Yang Shun-fa maîtrise avec brio l’art de la mise en scène et du décor. Soucieux du moindre petit détail, il capture l’insolite. Ses photographies sont d’autant plus inquiétantes qu’elles sont pour nous incompréhensibles. Chargées de souvenirs et de référents culturels qui ne sont pas le...
Depuis plus de quinze ans, Contretypes organise des résidences pour des photographes internationaux. Chacun d'eux, à sa manière, a réalisé un travail sur Bruxelles, à Bruxelles. Le travail de vingt-neuf de ces photographes est exposé, en ce moment, au Centre Wallonie-Bruxelles. La plupart n'étant représenté par qu'une seule de leurs œuvres. Résultat : de belles découvertes mais qui nous laissent un sentiment d'inachevé.
© Philippe HERBET (Belgique, 2003) Série Bruxelles-Europe (extrait), 2002-2003 (53X53)
En pénétrant dans l'exposition, on oublie le centre Pompidou qui lui fait face, on oublie Paris et les Parisiens. A la place, on est directement transport&...
François Mitterrand, sa vie est un roman, et pourtant c'est en photos plus qu'en mots que Paris Match a décidé de la raconter. De sa naissance à ses obsèques en passant par sa vie de famille, ses débuts en politique et son mandat de président, toute la vie de celui que la France surnommait « Tonton » est résumée en image dans ces pages.
© François Pagès - Archives Paris Match-Scoop
Présentée sous forme chronologique, ce livre se veut comme une plongée dans les deux vies de celui qui fut président de la République de 1981 à 1995 : la publique et la privée. En préface, Olivier Royant, directeur de la Rédaction du monde...
Un regard de défi sous une voilette de mauvaise qualité, une robe noir pendue à des épaules maigrelettes et sur lesquelles tombent des cheveux fourchus, et à la bouche une bulle de chewing-gum prête à éclater, c'est une des premières image que l'on retient de Tiny. L'image d'une enfant effrontée, volontaire, autonome, dont la vie a pris un tournant bien différent de celle des autres enfants. Le dernier livre de Mary Ellen Mark, Tiny : Streetwise Revisited, retrace ce parcours à la fois ordinaire et singulier.
© Mary Ellen Mark, Tiny with her friends on Pike Street, 1983
Lorsque Mary Ellen Mark, alors photographe indépendante en reportage pour Life, fait la rencontre de Tiny en 1983 à Se...
Valérie Léonard se dit photographe depuis cinq ans seulement. Avant elle était hôtesse de l'air. Son père s'appelait Herman Leonard, grand photographe de musiciens de jazz. Chez elle, les photographies de ce dernier côtoient les siennes. La filiation du regard est indéniable et pourtant Valérie Leonard a su s'en détacher et trouver sa propre voie. Lauréate de nombreux prix depuis 2011, elle consacre son talent à rapporter en images des trajectoires oubliées dans des contrées lointaines. Sillonnant les continents du Sud, elle en ramène des photographies pleines d'humanité et de force. Sa série intitulée « Travaux d'Hercule » retrace les parcours de ces hommes et...
Née à Minsk, dans l'actuelle Biélorussie, Alexandra Catiere a appris la photographie à Moscou avant de partir faire ses armes aux Etats-Unis. Après son passage à l'International Center of Photography et au studio d'Irving Penn, elle s'établit en France en 2008. Là, elle participe à une résidence au centre d'art de GwinZegal à Guingamp avant de remporter la première édition de la résidence BMW au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Débutent alors de nombreuses expositions, notamment aux Rencontres internationales de la photographie d'Arles. Ses photographies, sombres et poétiques, sont désormais rassemblées dans un livre « Nobo...
D’origine iranienne, Maryam Ashrafi a étudié la photographie documentaire et sociale à l'Université du Pays de Galles-Newport avant de venir s’installer à Paris. Passionnée par les questions sociales, elle y organise ses expéditions pour l’Irak ou la Syrie. Depuis 2012, cette photographe de 33 ans s’est attachée à dépeindre le quotidien hors du commun des femmes combattantes kurdes. Pour réaliser son désir d’exposer ses photographies et d’offrir ainsi un nouveau regard sur ces luttes complexes, elle a lancé un appel aux dons sur Kisskissbankbank qui se termine le 25 janvier 2016. Rencontre avec une photographe intègre et courageuse.
Vous avez monté un projet de crowdfun...
Frédéric Grimaud connait bien le Népal. Il s'y est rendu quatre fois depuis la fin de la Guerre Civile en 2006. Ce photographe indépendant y a réalisé nombre de reportages, depuis les enfants des rues jusqu'au Rana Tharu, une ethnie oubliée de tous. La dernière fois qu'il y est allé, c'est à la suite du séisme en avril 2015 qui a ravagé le pays et causé des milliers de morts. Aujourd'hui, Frédéric Grimaud lance une campagne sur Kisskissbankbank destinée à financer la production d'un livre sur le Népal "pour redistribuer des bénéfices à l'ONG Nepali For Nepali et pour aider le petit village de Gatlang situé à 15 km du Tibet.&qu...
Dix-huit photographies inédites de Trotsky viennent de refaire surface. C'est le photographe Gilles Walusinski qui les avait reçues de son père, proche d'amis intimes de Trotski. Avec le journaliste René Solis, parti à la rencontre du petit-fils de Trotsky, il révèle l'histoire de ces clichés en pointillée dans le blog Délibéré.
© Collection personnelle de Gilles Walusinski
delibere.fr
En 1970, Gilles Walusinski, alors jeune photographe français, reçoit de son père une pochette contenant dix-huit négatifs noir et blanc au format 6,5 x 11 cm afin qu'il en réalise des tirages. Prises en août 1939 au Mexique, plusieurs de ces photographies montrent Trotsky, sa f...
Avis aux amateurs!
Vendredi 11 mars, l'hôtel Drouot organise une vente aux enchères "Arts du XXe siècle - Arts contemporains - Design". Parmi les lots, il y a sept photographies de Lucien Clergue. Cette fois, pas de nus, mais toujours des formes, celles du sables, des vagues, des reflets. Datant des années 1970-1980, les tirages argentiques sont tous empreints de cette poésie chère à Lucien Clergue. Ces clichés noir et blanc de Camargue, en moyen format, sont estimés à 120-150€, à l'exception d'un lot comportant deux épreuves qui monte à 250-300€.
Alors ... adjugé, vendu?
© Lucien Clergue. Langage des sables. Camargue. Circa 1975. Épreuve argentique d'ép...
Plus de 100 photographies et carnets de dessin de Saul Leiter sont exposés à la galerie londonienne The Photographers' gallery. Son travail révolutionnaire sur la couleur et l'abstrait a eu une influence majeure dans l'histoire de l'image. C'est la première rétrospective dédiée à l'artiste et la première fois qu'il est exposé dans une galerie britannique publique.
Saul Leiter (1923-2013) n'était pas destiné à devenir photographe. Elevé en Pennsylvanie, dans une famille juive orthodoxe qui attendait de lui qu'il devienne rabbin, il préfère l'étude de l'histoire de l'art et la peinture. A 23 ans, il débute sa carrière artistique à New ...
Après un appel à projet décisif, le photographe Cyril Abad, élu Talent Nomade Fujifilm 2015, a eu la chance de réaliser son projet photographique en Laponie, accompagné de l'Ambassadeur X-Photographer Eric Bouvet et suivi par une équipe de tournage. Un documentaire permet de revivre l'épopée gelée des deux photographes.
Le lauréat du prix photographique organisé par Fujifilm est parti à la rencontre des Saamis, dernier peuple indigène d'Europe, vivant au-dessus du cercle polaire et directement impacté par les changements climatiques. A travers son reportage photo, plus que jamais d'actualité à l'heure de la COP21, Cyril Abad fait le constat de l'étroite relation entre ...
Le 28 janvier, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Philip Moore ont été arrêtés à Bujumbura, au Burundi, par les services de sécurité. Accusés de s'entretenir avec des opposants armés, ils ont été interpellés avec quinze autres personnes.
Selon Le Monde, le porte-parole adjoint de la police Moïse Nkurunziza a rappelé que c'est "la première fois que des étrangers sont surpris au milieu de criminels". Pourtant Philip Moore dément ces dires et nie avoir été interpellé alors qu'il était avec des hommes armés. Les deux journalistes ont pu entrer en contact avec leurs ambassades et sont désormais...
On se croirait presque dans Le Roi Lion. La dernière photographie de Stephen Wilkes est, en effet, une véritable fresque animalière en pleine savane. Si on peut appeler cela une photographie, puisqu'elle est faite de centaines de photographies qui retracent le cours du temps.
Après Paris, New York et Shangai, l'artiste a, cette fois, posé son appareil pendant 26 heures consécutives dans le Parc National de Serengeti, en Tanzanie. Depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, sa photographie dépeint toutes les couleurs de la journée. Positionné près d'un point d'eau, il a été le témoin privilégié de la visite de nombreux animaux venus se ressourcer : zèbres, éléphan...
C'est la quatrième année que le Prix Photo de l'Agence Française de Développement (AFD) récompense le travail et l'engagement de photojournalistes portant sur les enjeux des pays du Sud. Trois lauréats ont remporté les différents prix : Johann Rousselot, Olivier Jobard et Vlad Sokhin.
Johann Rousselot est le grand lauréat du Prix AFD-Polka du meilleur projet de reportage photo. Pour son projet « Delhi 21 – Trente Glorieuses ou Trente-Désastreuses ? », il a reçu 15 000 € et son reportage sera publié dans le magazine Polka et exposé à la MEP. Avec ce reportage, le photographe cherche à dévoiler les enjeux et les contradictions de New Delhi, notamment au moment du plan "...
Le 10 janvier 2016 avait lieu la 73e cérémonie des Golden Globes. Cette année, ce sont les photographes hollandais Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin qui ont immortalisé les célébrités après la remise des prix. Ces portraits en noir et blanc démontrent avec quelle aisance le duo de photographes manie le style hollywoodien, c'est-à-dire peu d'originalité mais beaucoup de glamour. On peut ainsi admirer les poses de Leonardo DiCaprio et Alejandro Inarritu, Kate Winslet, Jared Leto, Jennifer Lawrence et même Lady Gaga, nouvelle venue dans le cinéma, sur leur compte Instagram.
Jennifer Lawrence © Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin
Jared Leto © Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin
Sou...
Des images panoramiques de la jungle de Calais, c'est la nouvelle oeuvre d'Eugenio Grosso. Mise en avant par le Nouvel Obs, cette série intitulée "Welcome to the City" est une véritable immersion dans la réalité du camp de réfugiés.
© Eugenio Grosso
En alternant portraits et panoramas, le photographe italien embrasse, sans fards, la vie quotidienne du camp : les tentes, la boue, les morceaux de plastiques scotchés ensemble, les salles de prières rudimentaires, l'errance des réfugiés. Les vues panoramiques sont, en fait, des additions de photographies. Cette technique donne un effet à la fois linéaire et fragmenté à l'image, qui saisit avec justesse la complexit&e...
Dans l'exposition Cinquième Corps, les séries In Search of the First Line (2014), Observatoires (2014) et Southern Light Stations (2015) côtoieront des pièces inédites produites spécifiquement pour l'espace du BAL.
© Observatoire VIII © Noémie Goudal, 2014, Courtesy
Noémie Goudal / Edel Assanti / Les Filles du Calvaire
Noémie Goudal crée des sculptures photographiques ambigües, fabriquées de toutes pièces. Elle installe ces édifices, souvent faits de papier, dans des paysages naturels, recréant ainsi de nouvelles perspectives. Ces éléments architecturaux (escaliers, dômes, tours…) ou cosmiques (ellipses…), sont placés dans des océans vierges ...
« Entre les colonnes aux ombres maintenant obliques,
les inquiétudes fondaient dans l’air comme des oiseaux blessés »
La Campagne est noire de soleil, une invitation au dévoilement de toutes choses, les yeux éblouis, l’échine roussie, le corps ramené vers la terre craquelée, vers l’argile fissuré des commencements. Le soleil irradie de toutes parts, ne laissant plus de place à la fixité, obligeant à une immersion absolue dans un paysage aux contours peu définis, flous dans les vapeurs de chaleur. Les yeux en restent brûlés, et par là-même s’ouvrent à un archaïsme millénaire, redeviennent sauvages, à l’affut de la moindre chose qui pourrait ...
L’exposition présente des œuvres de 24 photographes : de grands noms comme Denis Darzacq, Christian Courrèges, Anton Corbijn, Juergen Teller et Stephan Vanfleteren, mais aussi des artistes moins médiatiques et néanmoins influents. L’ensemble traduit la force, la richesse et la diversité de la photo de portrait européenne contemporaine.
VISAGES se veut une rétrospective des principales évolutions de la photo de portrait européenne au cours des dernières décennies. Elle met en évidence une tendance qui place l’individu, célèbre ou anonyme, et son identité socioculturelle au centre du travail de l’artiste, en écho aux changements rapides qui ont bouleversé l’identi...
L'idée de réaliser la série “Les enfants fichus” ayant la forme d’un abécédaire est venue à la lecture du livre The Gashlycrumb Tinies de l'illustrateur américain Edward Gorey (1925-2000). A l'instar de la démarche de Gorey, Coralie Salaün a créé un abécédaire avec 26 prénoms ayant un caractère prédestiné, parfois mythologique : Azazel, Cassandre, Judas, Harmonie, Orphée, Prudence, Ulysse, Victoire... en les attribuant à un enfant. Elle accompagne ces prénoms de petites phrases narratives, en rimes : Azazel dépareillé de ses propres ailes, Eve fauchée en plein rêve, Judas fait comme un rat, Orphée envolé en fum&...
"Aimanté par leurs visages, par une posture particulière, la couleur de leurs peau, une pointe de tristesse dans le regard ou un sourire timide : j'éprouve un éblouissement sentimental pour mes modèles. Je les place dans un décor épuré, un appartement ou une chambre d’hôtel, ce qui me permet de capter leur attention et deconcentrer leur regard.Je profite d’une lumière douce, souvent naturelle. Une chaise, le dos d’un fauteuil, une table, un fond detapisserie, j’aime cette apparente simplicité des images. Ces filles sont pour moi une source inépuisable d'inspiration. Je perpétue mon travail en les photographiant encore et encore. Toujours pareil et pourtant chaque fois si différent."...
Face au flux d’images qui défilent aujourd’hui dans une sorte de bourdonnement ininterrompu, Maya Rochat impose une rupture. Elle détourne, déchire, spray, peint, détruit, dessine, recompose et superpose, parfois dans des accès de violence instinctive, les photographies qui composent la base de son travail. A l’ère d’Internet et de la digitalisation, elle se confronte directement à la matière et met ainsi en exergue la structure et la corporalité des images.
© Maya Rochat
© Maya Rochat
Nourrie à l’énergie de la musique métal et de l’atmosphère de ces concerts, la série « Too Much Metal for One Hand » est composée d’images s...
Lorsque l’on parle de mode avant gardiste, fétichiste, gothique ou tout simplement Punk, on pense inévitablement au jeune styliste Britannique Gareth Pugh. Paulina Otylie Surys a eu le privilège de travailler avec ce grand styliste. Passionnée de mode, la photographe Polonaise à eu accès à l’ensemble de la collection privée du styliste. Il en résulte un travailexceptionnel que la NUE galerie présente dans son nouvel espace Parisien.On retrouve l’univers de Gareth Pugh, mais aussi celui de Paulina , qui ne travaille qu’exclusivement en argentique . Un univers sombre, décadent et tellement moderne à la fois. Paulina Otylie Surys est une artiste diplômée en Peinture des beaux arts de Wroclaw en Pologn...
"Quand j’étais petite quelqu’un m’a dit : «On est libre de choisir». On ne m’a pas dit «on a l’impression d’être libre de choisir», mais «on est libre». J’ai donc toujours cru que c’était ainsi. Et c’est à travers cette pensée que j’observe les autres : ce que je peux voir, ce que je peux comprendre. Les gens et leurs choix : le destin, la religion, les valeurs familiales ou sociales, la nécessité de dominer ou d’être dominé, le besoin des autres ou de la solitude, une sensation forte de soi-même ou du groupe auquel on appartient. Combien de couches y a-t-il dans l’être humain?"
Marina Smorodinova
© Marina Smorod...
On pourrait croire avoir déjà tout vu, ou presque, sur la capture photographique du corps nu, mais les artistes présentés ici nous livrent une vision onirique, hors du temps, et tout à fait originale de ce poncif du monde de l’art. Tous se rejoignent sur l’utilisation du noir et blanc, dotant les corps d’une sculpturalité toute particulière ceux-ci se transforment en objets de contemplation, voire de sensation tant les effets de matière sont recherchés. Mais chaque artiste travaille selon des procédés techniques différents (Héliogravure, polaroid, sténopé, argentique ou numérique) créant des univers parallèles qu’on est invité à explorer.
Gilles Rigoulet expo...
Ils dessinent, peignent, sculptent. Ils collectent des objets de rebuts ou puisent dans la nature traces et empreintes. Ils assemblent, collent. Expérimentateurs primitifs ou raffinés d’un grand art, explorateurs de langages archaïques, magiciens du matériau brut, ou bien même artistes professionnels volontiers libertaires, ils inventent des mondes singuliers, préférant la liberté des chemins insolites, l’audace de la marge, à « l’asphyxiante culture » que pourchassait Dubuffet.
Leur art est profondément en résonance avec l’esprit de notre temps qui sait que les valeurs de l’art sont éphémères et destructibles, comme l’est le monde de la culture, de la Beauté et du V...
Au fil des années, des rencontres,...
Mara De Sario nous présente une série de portraits de personnages venus célébrer le cinéma pendant le FIFA - Festival International du Film d'Amour de Mons.
© Mara de Sario
A deux pas des lieux cultes du Festival, la THANKSgalerie vous ouvre les portes vers les coulisses intimes et humaines de l'événement.
© Mara de Sario
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Claudia Vialaret est plus qu’une photographe. Elle est plasticienne, historienne mais aussi conteuse, curieuse... Et créatrice.
L’exposition « Incarnations » présente une trentaine d’œuvres, issues de séries réalisées entre 2009 et 2015, dont certaines inédites. Dans une présentation chronologique, Claudia Vialaret donne chair, rend vivants, revivifie les portraits emblématiques de l’histoire de l’art par le médium photographique, en utilisant différents processus tels que la projection d’images, le froissement du support papier, le changement de points de vue...
« Double portrait / Ingres » © Claudia Vialaret – agence révélateur
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Le ciel revêt une part déterminante dans le travail de la photographe: des constellations, de l’organisation symbolique des inquiétants espaces intersidéraux, elle dit volontiers que ce sont des sujets de rêverie qui nourrissent ses photographies et ses dessins depuis longtemps. Une poétique que l’on pourrait qualifier de bachelardienne : car pour Corinne Mercadier, l’air n’est pas le rien, ni l’invisible, ni l’inexistant. Tout au contraire il est doté de matérialité.
© Corinne Mercadier
Dans le monde de Corinne Mercadier, des objets sont lancés, des sphères tra-versent l’espace, des figures géométriques tatouent le sol, tandis que des danseurs bougent, immobiles. Hié...
Issus d’une génération née avec le numérique, Camille Léage et Mathieu Nieto ont adopté la pratique photographique en argentique, pour retrouver une forme de proximité avec leurs sujets, tout en proposant un regard moderne et inventif.
L’exposition « In/Out » présente un ensemble d’oeuvres photographiques, qui confronte les styles des deux photographes, autour d’une thématique commune : le portrait.
© Camille Léage
Mathieu Nieto, le « In/ » s’appuie sur sa maîtrise des procédés de révélation photographique pour mettre en lumière l’autre dans l’intime, de manière singulière. Il retravaille la matière mê...
Pour la première fois, la photographe américaine Arlene Gottfried expose à Paris. Sa série, intitulée « L'insouciance d'une époque », est une compilation de portraits drôles et tendres, désinvoltes et innocents. Il est jouissif de se plonger le temps d'une visite dans ce monde inattendu, et difficile d'en ressortir.
Dans un New York à cheval sur les années 1970 et 1980, Arlene Gottfried nous entraîne dans un tourbillon de visages plus improbables les uns que les autres. Dans cette ville qui l'a vu naître, la photographe n'a eu de cesse d'immortaliser non seulement la singularité des individus, mais aussi l'atmosphère d'une époque. Avec ses clichés, elle n...
Premier opus du cycle « Images » initié par collectif BLBC, exploration des devenirs de l’image à l’ère du numérique, l’exposition « Images fades » ouvre cette série d’expositions avec les travaux de Maximilian Tomozei, Adel Tincelin, Dorian Rigal, Alexis Manchion, Guillaume Weihmann et Zach Helper.
Artistes émergents, français, roumains et américains, ces six artistes ont pour dénominateur commun la logique documentaire, point de départ de leurs recherches. Enregistrant le réel sous un angle à première vue objectif, ils mettent en scène ces images a priori neutres qui, par le jeu sériel et la mise en discours, accèdent aux statut d’oeuvres et ouvrent &a...
Second opus du cycle « Images » initié par le collectif BLBC, exploration des devenirs de l’image à l’ère du numérique, l’exposition « Images fluides » succède à « Images fades » présentée à la Manufacture 111 et invite les artistes Alexis Manchion, Maël Baussand, Kramer O’Neill, Zach Helper, Maud Dhillit, Florence Mariacher, Clara Baudry, Joe Sobel et Alban Guerry-Suire.
La dématérialisation de l’image consécutive à l’essor du numérique va dans le sens d’une image-surface, vitrifiée, sèche. Or, si l’argentique composait avec une conscience de sa matérialité - ne serait-ce que par le processus de d&eacut...
"« L'eau dévoile ses secrets : essentielle, imprévisible, mystérieuse et fascinante, elle nous invite sans cesse à ouvrir les yeux sur un monde insoupçonné » Voilà ce qui me motive et m’inspire dans ma démarche photographique depuis des années.
© Hélène Caillaud
Je dois à l’eau mes plus belles images. Photographe originaire de la région poitevine, et vivant depuis plus de dix ans près de Montpellier, je me suis d’abord exercée à la photographie subaquatique et me suis fait connaître à travers mes macrophotographies. C’est par amour de l’eau que je me suis intéressée à cet él&e...
"La couleur du hasard n'est pas seulement un titre réunissant des œuvres définitivement figées. Sous cette appellation se trouve une démarche active qui continue à produire un nouveau contenu. C'est une série en perpétuelle évolution. Depuis 2009, j'ai poursuivi le même travail, principalement dans les rues de Paris, et d'autres images sont nées des principes esthétiques qui guidaient déjà la première version : le hasard, la quête de l’instant décisif, la spontanéité, le caractère incongru du monde, la coïncidence, le fait de prendre des images sur le vif sans modifier au préalable le réel.
© Benjamin Genissel
Cette s&eacu...
Londres célèbrera la photographie dans toute la capitale tout au long du mois de mai 2016, avec de nombreuses expositions et événements autour de Photo London à la Somerset House.
© Judith Joy Ross Eurana Park 1982, courtesy Thomas Zander Gallery
Durant quatre jours, du 19 au 22 mai 2016, un large choix de photographies de tous les styles et de toutes les époques sera proposé à la vente par une sélection rigoureuse de prestigieuses galeries internationales dans le cadre spectaculaire de Somerset House, le cœur de Photo London. La liste des exposants rassemble des galeries de Berlin, Cologne, Helsinki, Lisbonne, Zurich, Téhéran, Minneapolis, New York, Palm Beach, Santa Monica, Singapore, Tokyo, ainsi qu’une sé...
"Muriel Bordier, photographe plasticienne de renom, devient cette année : « La photographe pour Eurazeo ». Elle remporte ce prix prestigieux grâce à son talent qui sait mettre en scène des situations où démesure rime avec élégance et humour. Muriel nous invite à voyager au coeur d'architectures muséales ou sportives, en maîtrisant parfaitement la lumière, la perspective, tout en se moquant gaiement de l'absurdité humaine. Ce regard acéré illustre bien les travers de notre époque et le jury du Prix Eurazeo ne s'y est pas trompé !"
Jean-François Camp
© Muriel Bordier - Ombre
© Muriel Bordier - Manche à l'air
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À travers la sélection de quatre photographes taïwanais, c’est une disposition à la réflexion sociale et à ses échos spirituels, propre à ce pays à la fois moderniste et traditionnel, que nous voulons sonder. Car ces photographies parlent surtout des blessures infligées à la société par une industrialisation massive, ou par la férocité des catastrophes naturelles en pays tropical. Elles portent un point de vue sur un état d’esprit, sur une désillusion sourde qui fait pendant à une apparence habituellement paisible et joviale de la population. Les lendemains qui déchantent – lendemain chagrin - laissent aussi apparaître une spiritualité qui convoque à to...
Dans l’exposition présentée à la Maison Européenne de la Photographie, une sélection de 25 photos des années 1980, représentant de grandes figures de la mode et du cinéma, est proposée au public. Au-delà de leur valeur documentaire, les images de Tony Hage témoignent d’une période révolue de l’histoire de la photographie de presse : il est devenu pratiquement impossible de capturer aujourd’hui de telles icônes sur le vif.
Yves Saint-Laurent et Catherine Deneuve, Paris, 1983 © Tony Hage
Issey Miyake, 1984 © Tony Hage
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"À peine entré dans l’univers de Renaud Monfourny, on pénètre dans l’intime. Patti Smith nous reçoit en déesse détendue, boutonnant négligemment sa chemise. Son regard franc, transparent, nous invite à parcourir les “fenêtres” qui nous amèneront vers l’âme de ses compagnons de salle.
Nirvana - Seattle © Renaud Monfourny
Disposés de manière aléatoire, tels des souvenirs éparpillés, les portraits trouvent leur place dans des cadres dorés d’une autre époque, qui entourent, comme des boites à bijoux, le témoignage précieux de la rencontre : Leonard Cohen chez lui à Los Angeles en 1992, Kurt Cobain dans les rue...
Des premières images aux travaux personnels les plus récents, l’exposition, pensée comme un cheminement, mêle les séries légendaires, les photographies iconiques de Bettina Rheims et certains travaux plus confidentiels ou qui n’ont encore jamais été montrés en France. Ni thématique ni chronologique, ce parcours sensible s’attache à mettre lumière les obsessions de Bettina Rheims autour de son sujet de prédilection : la femme, dans tous ses états. La féminité, questionnée, exposée, magnifiée est le fil rouge qui parcourt les trois étages de la Maison Européenne de la Photographie, ménageant des effets de surprise et des mises en parallèle inatte...
Intitulée Impatience, l’exposition de photographies de Jean-François Spricigo présentée par FLAIR Galerie du 26 mars au 14 mai 2016, révèle de manière envoûtante une proximité avec le monde animal transfigurée par l’étrangeté. D’un noir et blanc intenses, souvent dénuées de profondeurde champ, surgissant au confluent de la poésie et de la rêverie, chacune des vibrantes images de ce bestiaire témoigne d’une souveraineté singulière qui s’offre aussi comme une épiphanie.
© Jean-François Spricigo
© Jean-François Spricigo
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“ La terre est bleue comme une orange “, 7ème poème du recueil “L’amour la poésie “ de Paul Éluard, a inspiré nos 3 artistes : Jean-Luc Guin'amant, Jean-Philippe Pernot et Sylvie Pesnel.
Nous retrouvons dans ce magnifique poème les principales valeurs du Surréalisme : l’amour, la poésie et la liberté.
L’amour, la poésie et la liberté transforment le monde, libérent le langage et la création.
L’interprétation de ces valeurs, à travers la photographie et la peinture, est dominé par le bleu.
© Sylvie Pesnel
L’amour la poèsie
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent pl...
Ce qui a toujours intéressé Valérie Jouve, depuis ses premières images en noir et blanc à Saint-Étienne jusqu'à ses films et images en Palestine, en passant par la rencontre photographique et quasi chorégraphique des corps et de l'espace urbain (séries Les Personnages, Les Passants...), c'est l'entre-deux.
« Dans tous mes actes, dit Valérie Jouve dans un entretien, j'aime questionner le sens par des dialogues entre les corps, entre un corps humain et un bloc bâti, entre une image et une autre, entre le corps du spectateur et le corps photographique. Cet entre-deux instable refuse l'affirmation, l'état de fait définitif ». Aussi Valérie Jouve fait-elle « danser » ses figur...
Depuis 2006, Olivier Menanteau élabore des projets appelés Mediagenic, qui posent un regard sur des transactions de la vie politique. L’artiste capture les images de ceux qui nous gouvernent. Pour ce faire, il s’immisce dans le cœur battant de l’exercice du pouvoir en se mêlant à la foule des journalistes qui retransmettent quotidiennement le vaste spectacle politique et diplomatique. Olivier Menanteau s’attarde avec minutie sur le langage corporel des acteurs de la vie publique. Il leur applique, selon ses termes, des « méthodes liées à l’observation participante ». Il s’implique ainsi corps et âme dans l’analyse des mouvements et des gestuelles des sujets observés. Ces œuvres fournissent une ...
De tout temps, les accords commerciaux et diplomatiques et les voyages qu’ils génèrent ont entraîné dans leur sillage des échanges culturels. En 1866, au moment où le Japon s’ouvre aux relations commerciales avec l’extérieur, la Belgique est parmi les premiers pays à établir des relations diplomatiques avec cette nation. Les liens économiques vont rapidement s’intensifier et la Belgique devient, au tournant du siècle, alors qu’elle est une importante puissance économique mondiale, son 3e partenaire commercial.
© Sélim CHRISTAENS, "Kodomokyojin", 2012
De longue date, le Japon a exercé une forme de fascination sur les pays occidentaux. Autrefois, c’est essentielle...
Deuxième volet consacré au paysage, après "Travelling" et le paysage en mouvement, "Frontières" réunit les œuvres de photographes et de plasticiens de l’image pour s’interroger sur des questions que nous pose l’actualité : Qu’est-ce qu’une frontière ? Comment s’inscrit-elle dans le paysage, dans notre imaginaire ? Est-ce la simple délimitation d’un espace dans la construction mentale et sociale d’un lieu symbolique ? Ou la limite d’un horizon, une limite entre des univers, celui que l’on voit, celui que l’on imagine, celui que l’on rêve, le point de basculement ? Ici pas d’images d’actualité, le parti-pris est de donner une vision non document...
Andres Serrano, né à New York en 1950, de parents originaires du Cuba et du Honduras, se rend pour la première fois à Cuba le 25 mai 2012. Il répondait à l'invitation de Jorge Fernandez, directeur de l'Institut Wilfredo Lam, qui souhaitait sa présence à la Biennale de la Havane qu'il dirige. Andres Serrano saisit cette opportunité pour séjourner dans l'île de ses racines avec le secret espoir d'en saisir sa substance.
Juana Rios Rios, “Juana de Cubana”, Fortune Teller (Cuba), 2012 © Andres Serrano
Courtesy de l’artiste et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles
Pour se faire, il loge au centre de la Havane, à l'Hôtel Nacional, hanté du souvenir de ses hôtes prestigieux Nat King Cole, Hemingway et Churchill, l'amateur de ciga...
Moon Gallery présente sa première exposition photo, du 30 mars au 10 avril 2016, à l’Espace Beaurepaire – Paris (10ème).
Elle propose de mettre en lumière le travail photographique de plus de 22 artistes français et Internationaux, tous issus de l’univers de l’audiovisuel.
© Franz Lustig
A l’origine, Moon Gallery est une galerie online qui a pour vocation d’accompagner les techniciens du cinéma à libérer leur créativité et exposer leur travail personnel, sans thème
précis. Leur créativité peut souvent être freinée lors de commandes professionnelles spécifiques, pour lesquelles il faut répondre à un cadre défini. La galeri...
Voici la prochaine exposition qui commence demain de la Galerie Hegoa qui propose, à l’occasion de l’année France-Corée, deux photographes : Bruno Mercier et Yeonhee Park sur le thème « Temps suspendus »
Bruno Mercier est un photographe installé à Carteret sur la presqu’île du Cotention : la lumière, le mouvement et les ambiances puissantes qui laissent libre cours à l’imaginaire sont les thèmes dominants de ses photos.Il a reçu récemment le Prix Zoom du Public 2015 (Les Zooms de la Photographie – Salon de la Photographie – Paris/Yokohama)
© Bruno Mercier
Necronomicon III – 2010 – tirage sur 20 ex
Photo numérique – Tirage encres pigmentaires sur...
ZELIP est la première start-up digitale dédiée à la décoration sur-mesure auprès des artisans d’art. Julien est un jeune photographe freelance passionné. Cette équipe insolite a réalisé ce documentaire photo en cherchant à apporter un regard décalé et humoristique dans les ateliers. Ebénistes, tapissiers, ferronniers, vitraillistes sont les sujets de ce travail commun.
Cette exposition sera l’occasion de les remercier et de mettre en valeur le travail de tous, qu’ils soient entrepreneurs, freelance ou artisans.
© Julien Dominguez
ZELIP a sélectionné 6 artisans, 5 métiers, dans 4 villes différentes. Cette sélection a pour but de synthétiser de l...
At the invitation of the Hamburg Triennial of Photography, Italian photographer Giacomo Brunelli spent a residency in Hamburg in spring 2015. Brunelli had achieved international recognition for his series "The Animals", published in 2008 by Dewi Lewis, and for the series "Eternal London" that the Photographer's Gallery presented in London in 2014. Giacomo Brunelli has developed an individual, authentic visual language that he likes to describe as "film-noir-style". He works with a Miranda Sensomat 35mm camera from the 1960ies that was a gift from his father and he develops small format, analog black and white prints in his own darkroom. During early morning walks through town, Brunelli randomly follows passers by and animals, often for quite some time, before deciding to take a picture...
Cette exposition est le fruit d'une rencontre entre une sculptrice et un photographe, qui travaillent tous deux avec la simplicité apparente du noir et du blanc, la lumière et l'ombre. Lui, des portraits du quotidien en Asie et elle le quotidien par l'objet en fil de fer.
© Bernard Pascal
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The exhibition will feature works that all play with the notion of a scape - landscape, bodyscape or cityscape. All are themes that are prolific within photography, but for SCAPES the works chosen play with these common motifs. We're made unsure of what we're precisely looking at, making it all the more fascinating.
© Casper Faassen, Asha, 2015
SCAPE: a combining form extracted from landscape, with the meaning “an extensive view, scenery,” or “a picture or representation” of such a view, as specified by the initial element: even moonscape.
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« Au cours de mes multiples pérégrinations au fil du Haut Atlas marocain. L’écho infini des poèmes de Driss Chraibi résonne et me guide par-delà de ces espaces, pour embrasser la part du rêve que chacun d’entre nous porte en soi ». Abdelghani Bibt
© Abdelghani Bibt
Dans sa nouvelle série photographique, « Le chant des cieux », l’artiste-photographe Abdelghani Bibt réalise de délicates images poétiques qui retracent des souvenirs évanescents des lieux visités par l’écrivain-poète Driss Chraïbi.
Si Driss Chraïbi a capté, tel un glaneur de bribes de bonheur, des instants poétiquement intimistes, Abdelghani Bibt, avec son...
Du 17 janvier au 28 février 2016, la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine présente une exposition personnelle inédite de Paul Pouvreau, intitulée Variations saisonnières. Des œuvres récentes et plus anciennes de l’artiste : dessins, photographies et installations, révèlent un travail oscillant entre description et fiction, et témoignent de son intérêt porté à l’objet et à son contenant. Depuis quelques années, Paul Pouvreau s’attache en effet tout particulièrement à l’étude des formes variées des emballages et à leurs effigies, comme autant de signes visuels dialoguant avec notre espace quotidien. Ce « recyclage visuel » s...