Antoine Petitprez
#Photographe
- Exposition
La Galerie Paul Frèches présente l'exposition « Mind Horizon »
Jan Groover (1943 - 2012), aborde la photographie au tournant des années 1970, délaissant la peinture abstraite qui ne lui convient plus. Marquée à ses débuts par le minimalisme et l’art conceptuel, elle développe au fil des ans une œuvre qui puise dans l’héritage historique de la photographie. Elle ré-interprète cet héritage autant qu’elle le prolonge, abordant une grande variété de genres. Parmi ceux-ci, la photographie de studio, dans la tradition de la nature morte, qu’elle dote de nouvelles perspectives. En près de quarante ans de carrière, Jan Groover a connu une reconnaissance internationale.
Le MoMA lui a consacré une exposition monographique en 1987. Son œuvre est aujo... - Exposition
Antoine Petitprez : familiarités Photographies récentes (2002-2008)
Revenons sur ce décalage qui existe dans tes photographies, entre le réalisme — la précision — des détails, et une mise en scène qui ne permet pas la perspective, où la profondeur est sans fin. Le fond noir pour tout décor trouble le regardeur en le privant de contexte géographique et/ou temporel.
Une tension naît de la confrontation de sujets a priori banals et bien ancrés à la réalité12 lorsqu’on y regarde de plus près (voir notamment les détails des sols dans Albe ri ou Les Animaux), et cette absence de fond.
Tu dis : « La photographie doit cristalliser un lieu de tensions sans les nommer directement. » Très concrètement, dans la série Les poules, la marge blanche... - Exposition
Images au Centre : Antoine Petitprez - Alberi
Au Château de Chaumont-sur-Loire sera présentée une série originale, réalisée par Antoine Petitprez grâce à la commande qui lui a été passée par la Délégation aux arts plastiques. C'est au Domaine de Chaumont et au sud de l'Italie qu'Antoine Petitprez a trouvé les sujets pour cette série intitulée « Alberi ».
Les troncs des palmiers photographiés par Petitprez sont sans paysage. Ils ne sont pas pour autant dans un lieu artificiel. La terre qui les entoure, dans laquelle ils sont enracinés, est bien réelle. L'absence d'un paysage, au sein duquel viendraient prendre place les palmiers, interdit toute fuite du regard. Les palmiers sont là, au premier plan, ils occupent l'espace de l'image dans toute sa hauteur, derrière eux un fond noir. Celui-ci ne vient pas dérober l'horizon. Nul envie ne vie...
Modifier l'image
Jan Groover (1943 - 2012), aborde la photographie au tournant des années 1970, délaissant la peinture abstraite qui ne lui convient plus. Marquée à ses débuts par le minimalisme et l’art conceptuel, elle développe au fil des ans une œuvre qui puise dans l’héritage historique de la photographie. Elle ré-interprète cet héritage autant qu’elle le prolonge, abordant une grande variété de genres. Parmi ceux-ci, la photographie de studio, dans la tradition de la nature morte, qu’elle dote de nouvelles perspectives. En près de quarante ans de carrière, Jan Groover a connu une reconnaissance internationale.
Le MoMA lui a consacré une exposition monographique en 1987. Son œuvre est aujo...
Revenons sur ce décalage qui existe dans tes photographies, entre le réalisme — la précision — des détails, et une mise en scène qui ne permet pas la perspective, où la profondeur est sans fin. Le fond noir pour tout décor trouble le regardeur en le privant de contexte géographique et/ou temporel.
Une tension naît de la confrontation de sujets a priori banals et bien ancrés à la réalité12 lorsqu’on y regarde de plus près (voir notamment les détails des sols dans Albe ri ou Les Animaux), et cette absence de fond.
Tu dis : « La photographie doit cristalliser un lieu de tensions sans les nommer directement. » Très concrètement, dans la série Les poules, la marge blanche...
Au Château de Chaumont-sur-Loire sera présentée une série originale, réalisée par Antoine Petitprez grâce à la commande qui lui a été passée par la Délégation aux arts plastiques. C'est au Domaine de Chaumont et au sud de l'Italie qu'Antoine Petitprez a trouvé les sujets pour cette série intitulée « Alberi ».
Les troncs des palmiers photographiés par Petitprez sont sans paysage. Ils ne sont pas pour autant dans un lieu artificiel. La terre qui les entoure, dans laquelle ils sont enracinés, est bien réelle. L'absence d'un paysage, au sein duquel viendraient prendre place les palmiers, interdit toute fuite du regard. Les palmiers sont là, au premier plan, ils occupent l'espace de l'image dans toute sa hauteur, derrière eux un fond noir. Celui-ci ne vient pas dérober l'horizon. Nul envie ne vie...