La qualité, la précision, la robustesse et la fiabilité sont les valeurs qui animent cette manufacture horlogère dès sa création et qui perdurent encore aujourd’hui. Toute l’histoire de Breitling sera racontée au travers de cette vente !
150 montres dont les modèles cultes de la marque tels les célèbres Navitmer, Chonomat ou encore Datora seront proposées aux collectionneurs.
Lors de cette vacation le Capitaine Benjamin Michel, pilote en activité de la patrouille de France, mettra aux enchères sa montre Chronomat au profit des associations «Sourire à la vie» et «SOS Prema».
BREITLING - LE TEMPS DES EXPLOITS - « Fournisseur attitré de l’aviation mondiale ».
En 1884, Léon Breitling fonde son atelier dans le Jura suisse, avec un objectif : fabriquer des chronographes et des compteurs.
En 1892, Breitling s’installe à la Chaux de Fond, rue Montbrillant et la société prends le nom de Montbrillant Watch Manufactury. En 1914, Léon Breitling disparaît et son fils, Gaston assure la relève. Un an seulement après avoir reprit les rênes, il fut à l’origine du premier chronographe bracelet Breitling.
En 1927, Willy Breitling succède à Gaston, et la marque accompagne alors l’essor des premiers instruments d’aviation. Construisant petit à petit sa réputation sur la robustesse, la performance et la fiabilité de ses pièces, Breitling devient une véritable référence. Son visage moderne est définitivement ancré sur la scène de l’horlogerie lorsque la manufacture créé le second poussoir indépendant pour la remise à zéro ; une avancée décisive.
En 1936, la marque devient fournisseur officiel de la Royal Air force, qui dotera ses chasseurs à hélice de ces chronographes de bord, durant la seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, les États-Unis choisissent également Breitling en tant que fournisseur officiel.
En 1942, Breitling lance le Chronomat, première montre chronographe équipée d’une règle à calcul circulaire. Le succès est total, la demande explose, et le Chronomat créé sa part d’histoire, indélébile. Dix ans plus tard, un autre garde-temps, lui aussi devenu mythique, est développé en partenariat avec l’Association des pilotes et des propriétaires d’avion ; c’est la Navitimer.
60 ans après sa création, cette montre est toujours culte pour les passionnés d’horlogerie et d’aéronautique. Il faut aussi dire que ses arguments sont de taille : la Navitimer, en plus d’être une référence technique, a accompagné Scott Carpenter dans son voyage dans l’espace, à bord de la Capsule Aurora 7.
Durant ces glorieuses années Breitling ne cesse de se développer et équipe de plus en plus de jets de constructeurs, de compagnies aériennes et obtient ainsi le titre désormais si célèbre de « fournisseur attitré de l’aviation mondiale ».
En 1979, à la mort de Willy Breitling, s’ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire horlogère de Breitling. Après avoir vécu son apogée dans les années précédentes, la société est rachetée par Ernest Schneider, qui se dirige vers des innovations électroniques sans toutefois délaisser ce qui a fait le succès et les racines de la marque : le chronographe mécanique. C’est ainsi que nait ou renait en 1984, la montre d’aviateur Chronomat, développé cette fois en étroite collaboration avec les Frecce Tricolori, la patrouille acrobatique officielle de l’armée de l’air italienne.
En 1995 apparaît la montre Emergency, dotée d’un système particulier : un émetteur de détresse, capable de transmettre un appel de détresse sur la fréquence aviation. En 1998 apparaît le chronographe multifonctions le plus complet de Breitling, la montre B-1. En 2002, après avoir fait certifié COSC (Contrôle officiel Suisse des Chronomètres) tous ses modèles de chronographes à quartz ou mécaniques, la société se lance dans une nouvelle unité dont la vocation est d’élaborer les mouvements : Breitling Chronométrie. En 2009, Breitling rejoint le cercle très fermé des manufactures ayant leur propre mouvement de chronographe mécanique, notamment avec la montre Chronomat B-01.
BREITLING
Montre poche Split Second n°286902 en acier signée G. Léon Breitling S.A. La Chaud-de-Fond, cadran blanc avec chiffre arabes noirs.
Cette montre est sans aucun doute l’une des rares montre de poche avec la fonction Split Second signée G. Léon Breitling S.A. La Chaud-de-Fond.
Historique :
Bien que l’entreprise soit toujours active de nos jours, on sait très peu de choses sur les montres qui ont été produites à St Imier puis à La Chaux-de-Fonds avant les années 1940.
De plus, au début de son existence Breitling ne signait pas ses cadrans ni ses mouvements, ce qui était d’ailleurs assez courant à cette époque car cela permettait au détaillant de mettre sur le cadran son propre nom. Mais, curieusement, chez Breitling ces cadrans vierges ont existé jusqu’à la fin des années 1930, y compris sur les chronographes-bracelets, alors que tous ses concurrents arboraient fièrement leurs patronymes.
Circa 1929.
Estimation : 6 000 / 9 000 € - Lot 9
UNE DES PREMIERS BREITLING/MONTBRILLANT DATANT DES ANNÉES TRENTE
Calibre AS 984.
Cette montre d’aviateur est signé MONTBRILLANT, le premier nom de la marque. À l’époque le nom de Breitling ne pouvait être utilisé suite aux litiges juridiques en cours dans la famille. Le mouvement est un Anton Schild AS 984. Quelques années plus tard cette montre a été présentée dans le nouveau catalogue Breitling avec un cadran éponyme (référence 768).
Circa 1930.
Estimation : 5 000 / 8 000 € - Lot 123
BREITLING
Chronographe, un de leurs boîtiers des plus rares, Clamshell - Oyster, mouvement Vénus 165.
Breitling Chronographe ultra-rare: Unique boîtier «Clamshel-Oyster» - Un des mouvements les plus rares, Venus 165 - Un cadran Breitling original signé «Sprint» - N° de série 394275 - Brevet suisse N°199190
Peut-être le plus rare de tous et l’un des premiers chronographes avec deux boutons poussoirs, un cadran lumineux exceptionnel sans restaurations signé SPRINT (le nom des montres Breitling à l’origine), mise en mouvement grâce a un calibre Vénus 165 extrêmement rare et comme neuve.
Une pièce qu’on ne rencontre qu’une fois dans une vie de collecteur.
Pendant les 15 ans de production de ce boîtier «Clamshell» de nombreux styles de cadrans ont été fabriqués allant du noir standard des spécifications militaires à des versions bicolores ou multicolores plus exotiques avec tachymètre, télémètre, et mesure du rythme cardiaque. Un nombre restreint de modèles avaient des chiffres lumineux et des aiguilles remplies de radium (heure, minute et trotteuse) pour lecture en conditions de faible luminosité.
Circa 1936.
Estimation : 4 500 / 7 000 € - Lot 47
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
Mercredi 22 novembre 2017 à 19h
EXPOSITIONS PUBLIQUES
du Jeudi 16 novembre au Mardi 21 novembre de 11h à 18h
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CORNETTE DE SAINT CYR
6 avenue Hoche 75008 Paris
Tél : 33 (0)1 47 27 11 24 - info@cornette-saintcyr.com
CATALOGUE DE LA VENTE : http://www.cornettedesaintcyr.fr